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Sondage de Curalia

Six prestataires de soins sur dix se préoccupent à peine de leur pension

L'assureur Curalia dresse un état des lieux inédit de la préparation à la retraite des prestataires de soins en Belgique. Fait marquant, plus de six sur dix ne s’en préoccupent pas, ou très peu. Résultat, beaucoup arrivent à la retraite sans réel plan financier...

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Les prestataires de soins sont tellement impliqués, qu'ils remettent souvent à plus tard la gestion de leur future pension.

Le premier "baromètre des pensions", dressé sur base d'une enquête menée auprès de 1.492 prestataires de soins belges par l'assureur Curalia, dresse un portrait inédit des professionnels du soin, notamment en matière de gestion de leur future retraite.

Plus que jamais impliqués...

Il apparaît d'emblée que les prestataires de soins exercent leur métier avec passion, et une motivation intrinsèque: 26% disent avoir choisi leur profession par altruisme, 19% par intérêt personnel et autonomie, et 19% encore par plaisir au travail.

Ce baromètre montre également que 46% des prestataires de soins souhaitent continuer à travailler après l’âge légal de la retraite. "Une tendance cohérente avec d’autres études récentes, qui confirment que le secteur des soins est celui où l’on travaille le plus longtemps dans notre pays", constate Curalia dans un communiqué. "Avec un âge moyen de départ à la retraite de 63 ans et 7 mois, il affiche la moyenne la plus élevée, selon une analyse d’Acerta (2025)."

... au point de s'en oublier

Mais l'implication particulière des prestataires de soins dans leur profession rend manifestement plus difficile la prise de distance tant avec les patients qu'avec la pratique... Dès lors, la planification de la retraite est souvent remise à plus tard.

"Les prestataires de soins sont animés par leur vocation et leur sens des responsabilités envers leurs patients, mais ils ont tendance à s’oublier eux-mêmes", souligne Curalia. Parmi les répondants, y compris ceux qui souhaitent arrêter plus tôt, six sur dix ne s’occupent pas ou très peu de la constitution de leur pension. 

D’autres raisons expliquent le faible engagement en matière de pension. Ainsi, la confiance envers les institutions financières semble limitée : près de la moitié des prestataires de soins estiment ne pas être compris...

Gare au futur "bonus-malus"...

Attention, négliger sa pension "peut avoir des conséquences financières", rappelle l'assureur. Le montant de la pension légale des prestataires de soins reste souvent modeste. Or, une difficulté supplémentaire entrera en vigueur le 1er janvier prochain avec le système de "bonus-malus": si ceux qui travaillent plus longtemps recevront un bonus, ceux qui arrêtent plus tôt verront leur pension réduite...

"Ceux qui doivent s’arrêter plus tôt seront doublement pénalisés", alerte Izzy Van Aelst, de Curalia. "Cela montre combien il est essentiel d’investir à temps dans une pension complémentaire pour garantir sa sécurité financière, quel que soit le moment où l’on décide d’arrêter."

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Écrit par La rédaction4 novembre 2025

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