FISU Healthy Campus
Sédentarité des jeunes: l’ULB expérimente les «pauses actives»

Face à une sédentarité étudiante préoccupante, l’ULB lance des « pauses actives », des modules courts et personnalisables pour préserver santé, concentration et bien-être.
Plus de 70% des étudiants de l’enseignement supérieur passent plus de sept heures assis par jour, avec des répercussions physiques, psychiques et sociales bien documentées.
Pour enrayer cette sédentarité, l’Université libre de Bruxelles (ULB) déploie les « pauses actives »: modules courts, dynamiques et adaptables, conçus par des kinésithérapeutes de l’ULB Sports.
Quelques minutes de mouvement entre deux cours suffisent à améliorer la concentration, limiter les effets délétères de l’assise prolongée et renforcer l’équilibre entre santé et apprentissage.
Une stratégie globale
Ces exercices sont proposés sans contrainte, y compris aux personnes à mobilité réduite. Testés lors de la semaine d’accueil, ils ont suscité une forte adhésion, ouvrant la voie à un déploiement dans toutes les facultés.
Le projet s’inscrit dans une stratégie globale de l’ULB contre la sédentarité : aménagements incitatifs sur les campus, activités ludo-sportives en période de blocus et services de santé transversaux.
L’initiative bénéficie du label international FISU Healthy Campus, déjà décerné à l’ULB, qui confirme ainsi son rôle pionnier en matière de promotion de la santé et du bien-être universitaire.

En bref
- 70% des étudiants passent >7h assis/jour.
- Pauses actives: exercices courts entre deux cours, adaptés à tous, validés par l’ULB Sports.
- Objectifs: réduire les effets de la sédentarité, améliorer la concentration, favoriser l’équilibre santé-études.
- Projet intégré à un plan global anti-sédentarité (design actif, mobilité douce, activités encadrées).
- L’ULB, déjà labellisée FISU Healthy Campus, entend inspirer d’autres institutions.