Vigilance jusqu'à fin octobre
Le moustique tigre (bien) installé dans huit communes
Depuis mai, qui marque le début de la saison, des moustiques tigres ont été détectés dans sept communes belges grâce aux signalements citoyens et aux inspections de terrain de Sciensano. Il s'avère que l'hivernage de cet insecte sous nos latitudes gagne du terrain: huit localités sont désormais concernées...
Parmi les sept localités où le moustique tigre a été signalé cette année, trois montrent que l'insecte a survécu à l'hiver dernier (= hivernage) et a donc réussi à s'installer de façon pérenne chez nous. Il s'agit de Saint-Josse-ten-Noode et Wijnegem - où le moustique tigre a été signalé pour la première fois l'an dernier - et de Hoegaarden (entre Tirlemont et Jodoigne), où des observations avaient déjà été faites en 2022 et 2024.
"Avec les résultats des années précédentes (Wilrijk, Lebbeke, Ath, Puurs-Sint-Amands, Kessel-Lo), le nombre total de localités où le moustique tigre s’installe en Belgique s’élève à huit", informe Sciensano dans un communiqué, envoyé en cette fin d'août pour rappeler que la saison est loin d'être terminée et qu'il faut donc demeurer vigilant.
"Comprendre son comportement d’hivernage est crucial pour l’évaluation des risques et l’adaptation des stratégies de lutte contre cette espèce invasive."
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Pour la première fois à Etterbeek
Depuis début mai dernier, des citoyens ont observé des moustiques tigres dans six communes : quatre en Flandre (Hoegaarden, Kessel-Lo, Merelbeke-Melle et Wijnegem), une en Wallonie (Ath) et une à Bruxelles (Etterbeek).
C’est la première fois qu’un moustique tigre est observé à Etterbeek. Dans les autres communes, sa présence avait déjà été signalée les années précédentes.
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C'est déjà la quatrième année (consécutive) que les citoyens peuvent signaler la présence de l'insecte tropical via la plateforme SurveillanceMoustiques. L'espèce étant vecteur des virus de la dengue, du chikungunya et du zika, il est crucial de la garder à l'oeil.
Rester aux aguets
"La saison du moustique tigre n’est pas encore terminée, Sciensano et l’Institut de médecine tropicale d’Anvers comptent toujours sur la participation du public pour soutenir les efforts de surveillance", rappelle Javiera Rebolledo Romero, épidémiologiste à Sciensano.
"Le moustique tigre peut voyager via le trafic de passagers et de marchandises, en faisant du stop jusqu'en Belgique depuis des destinations de vacances en Europe du Sud. Nous encourageons donc les citoyens qui rentrent en voiture à rester vigilants et à prendre des précautions afin d’éviter de ramener involontairement ces moustiques exotiques."
Comment le signaler ?
Pour signaler aux autorités sanitaires ce petit moustique (noir à rayures blanches), il suffit de poster une photo sur le site www.SurveillanceMoustiques.be ou via l’appli mobile (conseils pour prendre une bonne photo utile aux chercheurs).
Le projet, baptisé MEMO+, est une collaboration entre Sciensano, l’Institut de médecine tropicale (IMT) et le Barcoding Facility for Organisms and Tissues of Policy Concern (BopCo) pour l’identification moléculaire des moustiques exotiques collectés.
Le projet est financé par le fédéral et les entités fédérées, et par l’Institut flamand INBO dans le cadre du Plan d’action national environnement-santé (NEHAP).
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