Israël rejette fermement les allégations de famine de l’ONU à Gaza
Israël conteste fermement le rapport de l’ONU affirmant que Gaza connaît une "famine". Selon le gouvernement, l’IPC – organisme onusien chargé de classer l’insécurité alimentaire – aurait utilisé des sources liées au Hamas, ignoré les données israéliennes et modifié ses critères pour parvenir à une conclusion alarmiste.

Le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), le général Ghassan Alian, affirme que plus de 100 000 camions d’aide ont été acheminés depuis le début de la guerre et plus de 10.000 depuis mai, dont 80 % chargés de nourriture, ce qui aurait permis de stabiliser les prix et d’améliorer l’accès de la population aux denrées. Israël accuse le Hamas de détourner l’aide et de mettre en scène une "fausse famine" à des fins de propagande.
Le ministère des Affaires étrangères dénonce sur X un "document fabriqué et biaisé", soulignant que l’IPC a abaissé pour ce rapport son seuil de définition de la faim de 30 à 15% et écarté son deuxième critère de taux de mortalité "uniquement pour servir la fausse campagne du Hamas". "L'ensemble du document de l'IPC est basé sur des mensonges du Hamas blanchis par des organisations ayant des intérêts particuliers. Il n'y a pas de famine à Gaza."
Le rapport intervient alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, parle d’une "catastrophe faite par l’homme" et réclame un cessez-le-feu immédiat. Jérusalem, de son côté, insiste : la famine n’existe pas et l’aide humanitaire couvre largement les besoins. "Toutes les prévisions faites par l'IPC concernant Gaza pendant la guerre se sont avérées sans fondement et complètement fausses."