Grève des médecins du 7 juillet
La moitié des médecins généralistes du pays de Waes ne partira pas en grève
Un médecin généraliste de la région de "Waasland" (pays de Waes situé entre Anvers et Gand) sur trois annonce qu'il cessera le travail le lundi 7 juillet. Plus de la moitié d'entre eux ne chômeront pas. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'association de médecins généralistes Huisartsenkoepel Waasland.
La région du "Waasland" (dans laquelle se trouve notamment la ville de Saint-Nicolas) compte 273 médecins généralistes (*). 197 d'entre eux ont répondu à une enquête de l'association "Huisartsenkoepel Waasland" (organisation faîtière des médecins généralistes du pays de Waes) qui leur demandait s'ils étaient prêts à faire grève le lundi 7 juillet. Une extrapolation des chiffres signifierait que quelque 90 médecins généralistes cesseront le travail, ce qui représente environ un tiers des médecins généralistes.
Le tableau ci-dessous (en néerlandais) reprend par commune les pourcentages de grévistes potentiels.

Ce chiffre pourrait augmenter, car un généraliste sur dix (11 %) ne sait pas encore ce qu'il fera. Quoi qu'il en soit, une majorité de médecins généralistes (56 %) déclarent qu'ils ne feront pas grève. La volonté de faire grève varie considérablement d'une commune à l'autre. Les médecins généralistes de Waasmunster semblent les plus disposés à faire grève (54%), suivis de près par les médecins généralistes de Temse (52%). L'enthousiasme est nettement moindre à Beveren-Zwijndrecht-Kruibeke (13%) et à Sint-Gillis-Waas (18%).
Insatisfaction
Selon Els Audenaert, ne pas faire grève ne signifie pas être entièrement satisfait des projets du ministre Vandenbroucke. Dans son enquête, l'organisation faîtière a également demandé quels étaient les aspects de l'avant-projet de loi de réforme avec lesquels les médecins généralistes n'étaient pas d'accord. Par ordre d'importance, il s'agit des points suivants, qui ne sont d'ailleurs pas tous repris dans la loi Vandenbroucke :
- Nous avons beaucoup de mal à accepter la façon de faire quasi dictatoriale du ministre Vandenbroucke.
- Nous sommes préoccupés par la non-négociabilité de l'indexation du ticket modérateur et de la responsabilisation des patients.
- Nous sommes très préoccupés par les éventuelles mesures punitives (telles que le retrait du droit d'exercer) qu'un ministre peut imposer.
- Nous sommes très préoccupés par les atteintes au modèle de concertation entre les organisateurs et les syndicats de médecins.
- Nous sommes préoccupés par le transfert des tâches des médecins généralistes aux pharmaciens.
- Nous sommes tout à fait d'accord pour que les suppléments d'honoraires soient plafonnés.
- Nous sommes convaincus que toute cette réforme ne pourra se faire que si la nomenclature et le financement des hôpitaux sont également réformés en même temps, mais il n'y a encore aucune garantie à ce sujet.
- Nous sommes tout à fait d'accord pour que les honoraires soient redistribués.
- Nous ne sommes pas (encore) satisfaits de la suppression des téléconsultations.
Les médecins généralistes et les cabinets qui font grève assurent la communication avec leurs patients et assurent eux-mêmes la permanence en cas de soins urgents et nécessaires, de sorte que le service des urgences et le service de consultations externes des médecins généralistes ne soient pas surchargés le soir. Le 7 juillet, le service de consultations externes du pays de Waes ne sera pas ouvert pendant la journée (entre 8 et 18 heures).
(*) Beveren-Zwijndrecht-Kruibeke, Stekene, Lokeren, Sint-Niklaas, Temse, Waasmunster et Sint-Gillis-Waas.