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Prisons : pas d'implication des cercles de MG, svp!

Le FAG a pris connaissance de la communication de l'IMAS (médecins dans les prisons), dans laquelle l'organisation s'inquiète des mesures récentes prises par l'administration du Service Soins de Santé Prisons. Des rumeurs circulent que les institutions carcérales auraient l'intention de faire appel aux services de garde de médecine générale, organisés par les Cercles. Le FAG se déclare clairement opposé à cette éventualité.

Pour rappel, un avis du Conseil National de l'Ordre des Médecins du 21 novembre 2009 (Bulletin 128) stipule que "le Conseil national a rappelé l'obligation légale des pouvoirs publics de mettre à disposition tous les moyens nécessaires pour assurer une continuité des soins de qualité. En ce qui concerne l'administration pénitentiaire, une même obligation s'impose aux pouvoirs publics, en l'occurrence au SPF Justice, en vertu des articles 87 à 98 de la loi de principes du 12 janvier 2005 concernant l'administration pénitentiaire ainsi que le statut juridique des détenus."

Même si, selon ce même avis, "dans l'attente d'une optimalisation la plus rapide possible des soins de santé dans le cadre du SPF Justice, le Conseil national peut provisoirement admettre, dans l'intérêt légitime des patients détenus, que des médecins externes assurent aussi des services de garde qui, en principe, doivent être assurés par des médecins des prisons", le FAG s'y oppose clairement, et ce pour deux raisons:


1. L'obligation pour les Cercles d'organiser la garde doit être considérée comme une obligation d'assurer la continuité des soins. Or vu le fait que les médecins généralistes n'ont pas accès aux prisons en semaine, il ne peut être question d'assurer une continuité des soins. On remarquera que ce point de vue peut s'appuyer du fait que lorsqu'un détenu est remis en liberté, aucun transfert de dossier médical ne se fait vers un médecin traitant.

2. De point de vue pratique et d'après certaines informations qui nous sont parvenues concernant l'accès aux prisons, il est impossible d'envisager des visites de médecins généralistes aux prisons dans le cadre de l'organisation normale de la garde par les Cercles : la complexité de l'accès -pour des raisons évidentes de sécurité- et le temps que cela prendrait pour une simple visite, perturberait profondément l'organisation de la garde telle que conçue par les Cercles. Les Cercles craignent que cela pourrait mettre en péril l'obligation d'assurer la continuité des soins de la population.

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