En Wallonie, le transport non-urgent de patients sera plus transparent
Le gouvernement wallon a adopté en première lecture, jeudi, une réforme du transport non-urgent de patients, "afin de garantir à chaque citoyen un accompagnement professionnel, une tarification transparente et un service adapté à ses besoins de santé."
Jusqu'ici, le cadre légal encadrant le transport non-urgent de patients souffrait d'imprécisions ou de vide juridique, rappelle le ministre régional de la Santé, Yves Coppieters.
Concrètement, le décret prévoit une transparence tarifaire renforcée avec des tarifs qui devront être clairement affichés et communiqués avant la prise en charge; une meilleure distinction entre transport de personnes et transport de patients; une programmation régionale des services agréés ainsi que l'intégration des VSL dans le Code wallon de l'Action sociale et de la Santé, garantissant des normes d'hygiène, de formation et d'équipement harmonisées.
Nouvelles sanctions prévues
Des sanctions renforcées sont également prévues en cas de non-respect des obligations de qualité ou de sécurité.
Cette réforme s'appuie sur un large travail de concertation, associant les organismes assureurs, les représentants du secteur (Belgambu), les usagers (LUSS), ainsi que les entités fédérées et opérateurs de formation. Elle introduit également un comité de concertation permanent, afin de faire évoluer les normes en lien avec les besoins du terrain et les innovations, explique le ministre Coppieters.
"Grâce à ce nouveau cadre, chaque personne qui recourt à un transport médical non urgent pourra compter sur un accompagnement formé et qualifié. C'est un gage de confiance, de sécurité et de dignité pour les patients, mais aussi un progrès pour les professionnels", conclut-il.